Choisir les films d’horreur les plus dérangeants est une entreprise difficile, étant donné la subjectivité du genre. Cependant, une étude récente, qui repousse probablement les limites du « scientifique », a utilisé une enquête sur le rythme cardiaque des gens pendant qu’ils regardent des films d’horreur pour établir certaines des meilleures expériences et des plus percutantes pour les spectateurs
Bien que la liste soit limitée aux 50 films les mieux notés sur les différentes plateformes d’examen, elle contient déjà des données intrigantes. Une partie du rapport s’est concentrée sur les titres qui ont fait le plus peur aux participants, et il y a de bons choix à faire.
Les cinq gagnants sont, par ordre d’importance, mesurés par le nombre de battements par minute (BPM) le plus élevé lors d’un visionnage particulier :
- Insidious – 133 BPM
- Sinister – 131 BPM
- L’Exorciste III – 130 BPM
- The Conjuring – 129 BPM
- The Descent – 122 BPM
En regardant ces images, il est assez simple de deviner quelles sont ces scènes particulières. Pour Insidious 2010, c’est probablement l’une des fois où le Renai de Rose Byrne fait la course pour enquêter sur une activité étrange autour de son bébé, et qu’une silhouette est aperçue dans différentes parties de la pièce, ou peut-être quand le démon au visage rouge surgit derrière Josh de Patrick Wilson. Comme vous l’avez peut-être deviné, il y a beaucoup d’alertes de saut dans Insidious.
En comparaison, Sinister propose peut-être moins de moments choquants, mais je parierais sur le pic de rythme cardiaque qui va se produire à cause d’un événement à mi-parcours de l’histoire où un corps attaché apparaît soudainement devant une tondeuse à gazon. Le quatrième, The Conjuring, utilise la même approche, mais en y ajoutant une série de frayeurs différentes pour déconcerter le public, la plus terrifiante étant probablement celle des mains qui tapent derrière Carolyn alors qu’elle est au sous-sol.
Alors que les trois films ci-dessus mettent en évidence la surabondance de ce dispositif dans l’horreur moderne, le classique sous-estimé des années 1990, The Exorcist III, comporte une scène parfaitement cadencée où une nonne surgit d’une porte en portant des cisailles. De même, The Descent est construit autour d’une peur claustrophobe, mais comporte plusieurs poussées d’adrénaline, dont un empalement par tige de métal, et la révélation des créatures souterraines du film.
Il n’est donc peut-être pas surprenant que la plupart des scènes de sauts effrayantes se trouvent dans des productions liées à Blumhouse, qui les déploient de manière excessive pendant leur durée de vie. Bien que cela n’enlève rien à leur impact, cela soulève la question de savoir s’il vaut mieux avoir quelques chocs soigneusement sélectionnés, ou tellement de chocs qu’ils vous épuisent.