C’était un soir de début juin et deux scientifiques, le physicien Raphael Sarfati et l’informaticien Orit Peleg, se trouvent au fond du sentier forestier du parc national des Great Smoky Mountains, apportant avec eux du matériel essentiel pour photographier leur sujet, comme des filets à papillons et les caméras GoPro. Leur sujet: les lucioles qui allument et éteignent leurs lumières en synchronisation les unes avec les autres.
Contrairement à de nombreuses espèces de lucioles qui clignotent selon des motifs individualisés pendant des mois chaque été, ces lucioles spéciales s’affichent selon un motif collectif spécifique que les scientifiques voulaient suivre.
Avec leur tente et leurs caméras installées et le crépuscule descendant, le clignotement sporadique des lucioles individuelles s’harmonisait en clignotement synchrone. «Ils sont partout autour de vous. Vous ne pouvez même pas compter combien il y en a, tous clignotant en même temps pendant quelques secondes, puis ils s’arrêtent tous en même temps. Il fait sombre et puis il le reprend », dit Sarfati. «C’est vraiment étonnant.»
Mais pourquoi les lucioles? Il s’avère que leur étude serait utile pour améliorer la communication et la synchronisation des robots dans un proche avenir.
Pour en savoir plus sur cette étude, consultez le Smithsonian Magazine.