Seules sept entreprises basées sur le Vieux Continent ont réussi à se hisser au cours de ce siècle.
En hausse de 30 % en bourse en 2023 et en hausse au cours de 9 des 10 dernières années
Le fait que le secteur du luxe traverse une période faste sur le marché n’a pas échappé aux investisseurs et aux analystes.
En fait, beaucoup d’entre eux ont le sentiment que les entreprises de ce secteur se sont bien comportées en bourse ces derniers temps, indépendamment de la situation actuelle du marché : elles agissent comme des entreprises défensives lorsque la situation n’est pas favorable aux marchés boursiers et elles sont parmi les plus haussières dans les bonnes années, comme celle que nous vivons actuellement, au cours de laquelle les marchés boursiers européens ont augmenté de près de 15 % depuis janvier. “La richesse et le luxe font vendre, quels que soient les hauts et les bas de l’économie”, a déclaré la semaine dernière Ben Laidler, stratège des marchés mondiaux sur la plateforme d’investissement multi-actifs.
Un mouvement dont LVMH a su tirer parti – selon certains – ou qu’elle a pu mener grâce à son modèle d’entreprise, à la croissance de ses ventes et à son expansion commerciale. En effet, la société française a non seulement réussi à devenir la plus grande entreprise d’Europe en capitalisant près de 450 000 millions d’euros, mais elle a également franchi un cap inédit pour une entreprise cotée en euros, celui de figurer parmi les dix entreprises les plus capitalisées au monde.
Entrer dans cette liste d’entreprises est une chose que seuls quelques rares élus peuvent réaliser. Depuis le début du siècle, en effet, seules sept entreprises basées sur le Vieux Continent y sont parvenues : les Britanniques Vodafone, British Petroleum et HSBC, les Suisses Roche, Novartis et Nestlé et le Finlandais Nokia, au début du siècle, avant l’éclatement de la bulle Internet.